Une application simple, locale et équitable avec des frais réduits

Sur Android et Appstore, tout le monde peut accéder en quelques clics a cette app. La promesse de l’application Resto du coin est d’être simple, locale et équitable, en profitant à tous les restaurateurs. Tout est parti du constat que les plateformes de livraison perçoivent une marge trop grande chez les restaurateurs. Le trio d’entrepreneurs français a donc décidé de concurrencer les géants américains. L’objectif est de mettre en avant les plats du jour dans les restaurants les plus proches de chaque utilisateur et de réduire au maximum les frais de restauration. L’entreprise a pour ambition de livrer 5 000 commandes par jour à la fin de cette année.

Le coût trop élevé des grosses plateformes

Les plateformes comme Uber Eats et Deliveroo étendent de plus en plus leurs influences. Ce qui représente une somme colossale, estime Yonathan Malet, fondateur de Resto du coin. Les utilisateurs sont conscients que ces entreprises rognent les marges des restaurateurs, mais sont obligés d’utiliser leurs services en raison de la qualité de ces derniers. Resto du coin veut avoir la particularité d’être rapide et simple.

Le pilier de Resto du coin

Pour atteindre ses objectifs, Resto du coin veut se baser sur son principal pilier qui est de proposer uniquement des plats du jour. Les utilisateurs recevront des notifications dans la journée qui leur présente les plats du jour dans leur restaurant préféré.

En ce qui concerne le coût, Resto du coin a pour objectif de proposer ce service à 1 euro au restaurateur. Le service ne comprend pas la livraison. Tous les clients qui désirent se faire livrer leurs repas à domicile devront payer, en plus de leur plat, 2,90 euros pour la livraison. Le restaurateur a la possibilité de gérer lui-même la livraison ou de faire appel à une entreprise spécialisée disponible sur l’application. Avec la distance qui est considérablement réduite, les livraisons coûteront en moyenne 5 euros. Une somme modique en somme pour une appli qui renverse les règles du jeu et essaye d’être juste à la fois avec le restaurateur et celui qui est demandeur du services à domicile. Il restera à voir si la formule prend face aux géants du secteur.

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Uber scandale d’état ?

L’entreprise californienne Uber se trouve, depuis un bon moment, au centre d’un scandale. Cela avait commencé avec les mouvements de révoltes qu’avait suscité son implantation dans le monde des taxis. Face à des artisans taxis ayant payé quelquefois des centaines de milliers d’euros leur licence d’exploitation, voilà que la société américaine débarquait en cassant les tarifs et sans être assujetti à aucune règle. Finalement, la pilule étant passée sous l’égide de celui qui était alors ministre de l’économie et totalement à contre courant du droit social et de l’existant, les vieux dossiers commencent à refaire surface.

Aujourd’hui, on reproche à Uber d’avoir enfreint aux lois et d’avoir utilisé des méthodes peu orthodoxes pour s’implanter en France. Des documents et diverses révélations tentent de montrer qu’Emmanuel Macron est mêlé à toute cette histoire. Puisqu’au cours de 2014 et 2016, il occupait le poste de ministre de l’Économie et était en contact avec des responsables de l’entreprise. Tout récemment, cette affaire, que le député Aurélien Taché a qualifiée de « scandale d’état », a suscité diverses réactions. D’un côté, certains affirment que le président est « lobbyiste » et met son autorité au service des « intérêts privés ». Les écologistes, les membres de La France insoumise et les communistes demandent une enquête pour situer les responsabilités. De l’autre côté, le parti présidentiel et certains de ses soutiens dénoncent « un faux procès » et défendent le président. Les enquêtes menées par le Consortium international des journalistes d’investigation semble aussi montrer que l’entreprise américaine ne recule devant rien pour s’implanter, usant, au besoin, de corruption ce qui n’arrange rien à l’affaire.

Petites envies ou grosse bouffe ? Le géant Ubereats tire son épingle du jeu

Dans ce climat politiquement tendu, le secteur de la livraison de repas devient de plus en plus concurrentiel. Pour attirer plus de clients, les entreprises rivalisent d’ingéniosité. Entre publicités et offres promotionnelles, toutes les astuces sont mises à contribution pour satisfaire les envies des consommateurs. L’agence de marketing digital et veille concurrentielle a récemment mené une étude sur les offres de livraison de repas. Elle révèle que Uber Eats occupe la première place, car 15 % des internautes commandent leur repas sur sa plateforme.

Aujourd’hui, le géant du transport, devenu un as de la livraison de repas à domicile, aurait plus de 225 000 utilisateurs réguliers. L’application mobile est la plus utilisée, et les mets les plus commandés sont les pizzas, les repas asiatiques et les fast-foods. En France, l’application de Uber Eats a été téléchargée par plus de 6,7 millions de personnes. L’enquête révèle que la majorité des utilisateurs sont des jeunes ayant moins de 35 ans et qu’il y a plus de femmes que d’hommes.

Au cours de l’année 2019, très peu de commandes étaient effectuées par les plateformes. Sur 10 achats, à peine, on en dénombre 1 qui passait par ces canaux. Mais actuellement, 7 personnes sur 10 en font usage. Un classement a été fait en prenant comme critère les sources de trafic. La crise sanitaire est passée par là et toutes les interdictions faites aux restaurants de recevoir des clients. Là encore, des décisions politiques qui ont représenté pour Uber et pour tous les géants du web en général, il faut le dire, une véritable manne.

Aujourd’hui Uber East occupe la première place en ce qui concerne le référencement naturel et la deuxième place pour les référencements payants. Il occupe aussi la première place sur les réseaux sociaux, et en display, il est à la troisième position.

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